Les 20 ans de SOL France
La semaine dernière nous célébrions les vingt ans de Sol France (society of organisation Learning) avec des invités de marque comme Peter Sengé et François Taddéi.
Une rencontre forte en récoltes, pépites, enseignements et liens créés, re-créés ou noués.
L’occasion de revenir sur la question de l’organisation apprenante.
Nous avons eu l’occasion de voir comment des entreprises depuis quelques années sont entrain de transformer leur façon de former en continue leurs collaborateurs pour rendre possible une agilité et une adaptabilité de leur organisation.
L’organisation apprenante et ses acteurs : un Bien Commun pour l’entreprise
L’organisation apprenante va au-delà de la simple idée de coller à une organisation traditionnelle du travail : transformer l’organisation pour quelle soit par essence productrice de savoirs et d’intelligence collective, d’expérience partagée mais surtout d’une connaissance partagée destinée à devenir le bien commun de l’entreprise.
C’est ce que nous a permis de comprendre Thibault Galy-Dejean, Digital Learning Architect de Leroy Merlin lors de l’atelier dédié aux réalisations de cette entreprise en lien avec l’entreprise apprenante.
Cette entreprise conduit depuis 2009 une transformation radicale de son organisation pour la rendre apprenante : Apprenante pour ses salariés mais aussi pour elle même.
L’entreprise a mis en place une organisation qui grâce au digital permet à chacun de développer en continu ses compétences par différentes modalités qui vont du blended learning au micro learning en passant par des moocs autoproduits (formation des salariés par les salariés).
C’est ainsi qu’elle produit un savoir partagé qui devient un bien commun que s’approprient les collectifs.
Ces démarches innovantes sont fondées sur un rapport de confiance inconditionnel de chacun quant à la capacité des individus à grandir et à s’adapter et à la capacité de l’organisation à offrir à chacun cette possibilité.
L’organisation apprenante nourrit la motivation et l’engagement des salariés.
Nous avons pu voir chiffre en main comment un tel investissement de l’entreprise pouvait se traduire directement par une augmentation de la productivité des acteurs (soit sur une action de formation sur un produit donné, une augmentation jusqu’à 25% du chiffre d’affaires).
Mais au-delà de la productivité immédiate, on voit comment une telle pratique permet de nourrir la motivation et l’engagement des salariés. Ce qui conduit à des bénéfices plus important à moyen terme comme la baisse de l’absentéisme et le maintient de la productivité même dans les périodes de grande mutation.
Auteur : Denis Bismuth
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