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Les 3 axes de l’accompagnement du coaching exécutif de dirigeant

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Les 3 axes de l’accompagnement du coaching exécutif de dirigeant

Qu’est ce qu’un coach peut apporter à un dirigeant ?

Le coaching exécutif de dirigeant, ou coaching de dirigeant, n’a pas comme fonction de réparer des dysfonctionnements ; mais il a pour intention d’aider une personne à performer dans sa manière de prendre des décisions justes.

Trois axes sur lesquels on peut attendre l’accompagnement d’un coach 

S’expliquer avec soi même

“Quand des gens intelligents expliquent leurs idées à un orang-outang, cela améliore la qualité de leur prise de décision.” Warren Buffet

Le dirigeant est le plus souvent seul face à lui-même pour prendre ses décisions. Pris dans sa réalité de l’instant, le dirigeant à souvent du mal à avoir le recul nécessaire pour comprendre ce qui se passe quand il bute sur une difficulté. Au fond, il ne sait jamais vraiment si la décision qu’il prend est « la bonne ».

Il a besoin de quelqu’un qui l’aide tout simplement à réfléchir. Réfléchir c’est le rôle du miroir. Renvoyer à celui qui s’y reflète l’image de ce qu’il est. La particularité du miroir est d’être neutre. Le coach dans sa principale fonction se doit d’être neutre.

C’est à dire sans enjeux qui pourraient troubler l’image de ce qu’il renvoie.

Le travail du coach est bien d’offrir au dirigeant un lieu protégé, les axes, dans lequel il va pouvoir s’expliquer avec lui-même, se dévoiler sans prendre le risque de prêter le flan à des critiques ou des jugements que pourraient avoir les personnes de leur entourage qui eux, ont des enjeux et des intérêts différents des siens.

Le coaching est pour le dirigeant l’occasion d’être clair avec lui même et de s’offrir l’opportunité de poser quelque part sa parole pour en faire un objet de réflexion, un objet à transformer.

Faire que sa façon de penser ne soit plus déterminée par l’émotion dans laquelle le met la situation difficile qu’il vit.

Quand on est pris par l’urgence d’une situation, ce n’est pas la raison qui commande mais l’émotion qui nous fait prendre nos décisions. Comme dit Alain Berthoz : « ce n’est pas nous qui prenons nos décisions, ce sont nos décisions qui nous prennent ».

Le coaching consiste en un moment pour se centrer sur soi et de lâcher les urgences de l’instant pour prendre le temps d’élaborer sa pensée et de comprendre comment nos décisions nous prennent.

Réaliser un zoomage systémique

Feed back d’un client : « ça m’a permis de comprendre à chaque fois que le problème n’était pas où je le voyais, ou je le croyais »

L’urgence de l’instant conduit le dirigeant à se polariser sur ce qu’il perçoit d’un problème. C’est ce qu’on appelle l’effet tunnel dans la gestion des situations d’urgence. Le sentiment d’urgence fait qu’on ne voit que ce sur quoi la lorgnette de l’émotion nous polarise.

On zoome sur la partie du problème la plus visible. Mais qui n’est souvent pas autre chose que la manifestation d’un autre problème, plus « systémique ».

Plutôt que de réagir dans l’urgence il est plus efficace de prendre le temps de dézoomer pour percevoir l’ensemble des ingrédients de la situation : ce qu’on peut appeler « les enjeux systémiques ». Pour cela il faut prendre le temps de s’arrêter et de s’expliquer avec soi-même dans la confrontation avec un interlocuteur neutre : le coach.

Avoir conscience du sens de ce que l’on fait

« le coaching m’a surtout permis de distinguer clairement mes axes, mes problèmes, des problèmes que me posent l’organisation »

« je ne fais pas vraiment différemment d’avant, mais maintenant je le fais consciemment et ça change tout. »

Ce feed back de coaché nous permet de comprendre en quoi un coach peut aider un dirigeant dans ses axes de développement. Le coach n’a pas comme rôle d’expliquer à un dirigeant ce qu’il doit faire, mais l’aider à prendre conscience d’une manière explicite de ce qu’il fait vraiment.

Lui permettre ainsi d’avoir le choix de continuer à faire la même chose ou de décider de faire autrement. Le coach permet ainsi au dirigeant d’élaborer le sens de son action.

On voit au travers de ces quelques remarques que le coaching n’a pas une fonction de réparation de quelqu’un qui va mal.

Dans sa fonction première le coaching s’adresse à des personnes dont « l’état de santé psychique » est suffisamment bon pour autoriser la remise en question sans danger.

Auteur : Denis Bismuth

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