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Le coaching pour nourrir la vocation du dirigeant

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Le coaching pour nourrir la vocation du dirigeant

Devenir dirigeant d’entreprise

Être un chef d’entreprise dans un monde où tout bouge extrêmement rapidement demande une très forte agilité, c’est comme passer d’homme-orchestre du type Rémy Bricka au philharmonique de Vienne en un claquement de doigts

« Avoir la tête à tout » peut très vite devenir extrêmement épuisant et en ce monde VICA (V volatile, I incertain, C complexe et A ambigu).

Les dirigeants qui délégueront et responsabiliseront leurs employés, créeront de la proactivité en donnant un pouvoir décisionnel à celles et ceux qui font la force de l’entreprise et la vivent au plus près du terrain jour après jour, sauront être agiles et barrer rapidement leur navire dans un marché tempétueux .

Au sujet de la délégation, Steve Jobs disait « Cela n’a aucun sens d’embaucher des gens brillants pour leur dire quoi faire; nous embauchons des gens brillants afin qu’ils nous disent quoi faire».

La place de l’émotionnel dans la direction d’entreprise

Tout est dit dans cette phrase fétiche de feu le CEO d’Apple. Le CEO d’air liquide, Benoît Potier, récemment nommé second patron le plus performant du monde par la Harvard Business Review a répondu clairement à une question du journaliste Stéphane Soumier de BFM TV :

« Benoît, qu’avez-vous changé dans votre mode de management depuis ces dix dernières années ? Les hommes, je mets les hommes au centre de toutes les attentions et m’emploie à un management « bottom-up (pyramide inversée).

Il y a dix ou quinze ans, nous nous contentions de suivre stricto les KPI (key performance indicators) de notre société pour prendre des décisions. Aujourd’hui, tout va tellement vite, surtout dans l’innovation, qu’il est essentiel de laisser une grande place à l’émotionnel pour faire des choix stratégiques rapides et prendre des risques ».

Faire du H2H human to human

La mise de l’humain au centre des attentions doit s’appliquer à l’ensemble de la chaîne de valeurs d’une société, qu’il s’agisse des employés comme des clients.

Nous ne sommes plus à l’ère du B2B ou du B2C mais du H2H (human to human).

Qu’il soit en costume cravate ou en short avec une bière à la main en train de regarder un match de foot au fond de son canapé, votre employé reste le même, il est vain et dangereux pour sa santé mentale de tenter de lui faire porter autant de masques que ce qu’il pourrait avoir de typologies de clientèle, de collègues ou de supérieurs hiérarchiques : porter des masques est contre productif et vous approuverez forcément cette affirmation en la lisant…

Nous sommes donc d’accord, nous jouons tous, tous les jours, et ne tirons rien de vraiment positif à ne pas être nous mais ce que « les autres » attendent que l’on soit…Il ne ressort rien de positif ou créatif de telles attentes et comportements, juste une stagnation extrêmement dangereuse pour l’entreprise qui perd (ou ne gagne pas) en potentiel humain, créativité et donc compétitivité.

Le coaching du dirigeant pour nourrir sa vocation

S’il ne se rend pas vite compte qu’autonomiser ses ressources va dans le sens de sa liberté et, de fait, de son recentrage sur le management stratégique de sa société, le chef d’entreprise reste pris dans les filets de troubles managériaux intestins pouvant affecter sa vocation, ses objectifs mais aussi sa motivation comme les conflits sont énergivores !

Il se verra très vite stagner et il est d’une importance cruciale qu’il se fasse accompagner dans la restructuration humaine de son entreprise qui est forcément une extension de lui-même. Le coaching du dirigeant est d’abord un travail sur le maintien de sa vocation. Il doit apprendre à partager sa vision tout en la co-construisant avec ses collaborateurs qui se trouveront de fait plus impliqués dans l’évolution et les performances des itérations dont ils seront à l’origine.

Auteur : Carole Laubry

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